Archives de Catégorie: Plume

Célia

Célia a des bras :
Je ne vous dis pas !
Elle aime l’ananas
Mais elle n’avale pas !

Des oeufs sur le plat
Je n’vous parlerai pas :
Célia n’en a pas
Et je n’m’en plains pas !

Quand elle lance sa flèche
En tendant le bras,
Son corps élastique
Me rend magenta !

Célia a tout pour
Rendre un mec gaga :
J’espère juste qu’un jour
Elle le trouvera !

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Sophie

Sophie, ma mie,
Regorge d’énergie.
Sophie allie
Sagesse et bonhomie.

Sophie a un grand coeur
Et plus d’un soupirant;
Elle ne rechigne pas au labeur
Du haut de ses cinquante-quatre ans.

Sophie, avec philosophie,
Vainc la cacophonie.
Elle est ambassadrice
De la francophonie.

Sophie a toute la sympathie
De Pierre Arbalestrie.

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Nancy

Art du récit,
Péripéties,
Acrobaties,
J’en balbutie !

Tes facéties,
Ta minutie,
Cette idiotie
Que tu conchies !

L’âme roussie
Par les soucis ?
Soyons concis :
Peu t’en soucie !

Quand tu souris,
Je me fais chat;
Quand tu m’oublies
Je me fais là,
Nancy !

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Cécile

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Alors que je t’effeuille, Cécile,
M’agace la rêverie futile
D’une plante à la beauté gracile,
Evoquée par ton ardeur fragile.

Lors que je te dénude, Cécile,
Je pense à la petite mariée,
Fleur de sorcière, sessile,
Déesse des papavéracées!

Alors que je t’enlace, féline,
Les pétales chus de ton échine,
Ton parfum, grisant d’aubépine,
Tel le bourdon je te butine!

Lorsque enfin je deviens, Cécile,
Echauffé par ta cafféine,
Parmi les senteurs de cyprine,
J’entre en toi, mon érectile!

 

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Valhalla Quest

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Lors de notre dernière expédition, nous sommes bien amusés. Il faut dire que j’étais plutôt bien entouré : avoir dans son équipe Thorfinn « Fendeur de Crânes », Ivar le poltron, Snorri le bougon et Sven le berserk ne pouvait que contribuer à rendre plus agréable le voyage !

Bien sûr, tout le monde y mit du sien pour aider Ivar dans sa mission, qui consistait apparemment à laisser une traînée ininterrompue de vomissures jusqu’au rivage ennemi, Thorfinn en lui narrant ses dernières éviscérations et Olaf, le cuistot, en prenant un malin plaisir à lui faire goûter sa nouvelle recette d’anchois aux airelles et à la crème – j’avoue qu’après une semaine de navigation, la crème n’était plus de première fraîcheur. Bref, nous étions tous de fort belle humeur au moment de débarquer.

Et, Loki soit loué, les édiles locaux avaient même rassemblé un comité d’accueil pour fêter notre arrivée ! Saisissant à bras le corps cette occasion de se dérouiller les jambes, Sven s’élança le premier et fut rapidement rejoint par le reste de notre troupe. Les hommdarm rassemblés par le Roi Djonne et la Reine Djênne furent rapidement mis en fuite, ce qui rendit même Snorri d’humeur supportable. Seul Ivar, arrivé trop tard et toujours blanc comme la neige sur l’Ilmgardsfjord, n’eut pas l’occasion de se distraire.

Mis en appétit par cette escarmouche trop rapidement expédiée, nous nous mîmes immédiatement en route, guidés par le son du tocsin du village, qui faisait un bruit à réveiller les morts ! Dans la cohue ambiante, Ivar se retrouva mêlé, nul ne sait comment, à un groupe de paysans venant s’abriter en dernière minute derrière la palissade du fortin. Ce qui lui permit de nous faire pénétrer dans l’enceinte bien plus facilement que prévu. Sacré Ivar : Thorfinn lui asséna tant de vigoureuses claques dans le dos pour le féliciter qu’il reprit derechef son concours de dégueulis !

Rapidement, les derniers foyers de résistance furent nettoyés. Thorfinn nous causa quand même une belle frayeur lorsque sa hache se retrouva coincée dans le crâne casqué d’un hommdarm, mais Sven, déchaîné comme à son habitude, ne donna guère aux soldats ennemis l’occasion d’en profiter. Vint alors l’heure du partage du butin. Snorri trouvant à redire sur la beauté de l’esclave qu’il était en train d’entreprendre, je mis fin à ses jérémiades en l’embrochant de l’épée du côté opposé, ce qui fit bien rire tout le monde. Les festivités terminées, nous quittâmes le village en flammes, avec plusieurs esclaves et moult trésors.

Vivement le début de la nouvelle saison !

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Classé dans Fantasy, Plume

Lo Noiw’ (work in progress)

Ayant récemment rencontré et discuté avec deux des protagonistes ayant participé à la lutte contre la création d’un barrage sur l’Eau Noire, prévu en plein Couvin, j’ai décidé de me remettre à mon plus ambitieux projet en rimes, à savoir un poème contant l’histoire de cette rivière, depuis sa source jusqu’à sa jonction avec l’Eau Blanche pour former le Viroin. Pour moi qui ne dépasse jamais les 20 lignes, ce poème qui devrait être au moins quatre fois plus long est mon Everest couvinois. Ne vous attendez donc pas à ce qu’il soit fini de si tôt, surtout que je dois maintenant essayer de le transformer en paroles pour une chanson que mettrait en musique Mimile, conseiller communal local et l’une des deux personnes directement impliquée dans la lutte contre ce projet de barrage !

L’Eau Noire, à l’endroit où était censé se dresser le barrage

 

Voici où j’en étais resté l’été dernier :

Née d’une chapelle
Proche de Rocroi,
Ton eau jouvencelle
En pays françois

Sert de frontière
A deux Etats,
Puis toute entière
Tu te déploies

En terres belges,
A Nimelette.
Entre tes berges,
Une arbalète.

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Aurélie

A fredonner sur l’air du « Goodbye, Emmanuelle » de Serge Gainsbourg.

Aurélie aime
Les baisers et les béhèmes,
Aurélie aime
Enclencher la cinquième,
Aurélie aime
Travailler au barème,
Aurélie aime
Quand on sème,

 

Aurélie aime
Bracelets et diadèmes,
Aurélie aime
Aspirer l’h de harem,
Aurélie aime
Qu’on lui ponde un poème,
Aurélie aime
Qu’on lui dise des « Je t’aime ».

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R Libre

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Un seul regard à ta toison
Et me voilà en pâmoison.
Naufragé trop près de ton phare,
Désemparé par son regard
Et ce sourire goguenard,
Que les yeux pers forcent à croire.
La candeur de ta langue assassine
Invite à des caresses coquines.

La sautillance vernale
De tes jambes,
L’opulence estivale
De ta taille,
La rousseur automnale
De tes bras,
Auront-elles raison
De mon hibernation ?

 

 

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Carthago

Ce texte m’a été inspiré par deux amies, co-locatrices bruxelloises, qui s’étaient faites tatouer ensemble afin de se « réapproprier leur corps » après des outrages inter-familiaux. Elles m’ont ainsi permis d’enfin comprendre et apprécier le tatouage. Je les en remercie mille fois.

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Pour enjoliver ton corsage,
Que dirais-tu d’un tatouage ?
Tu te dis : cela fait étalage
De vieux motard de bas étage !
Craindrais-tu quelque dérapage,
Pour ta peau un ultime outrage ?
Vois-le comme un rite de passage :
Delenda Est de ta Carthage !
Une gomme effaçant les ravages,
L’ amnésie pour ton esclavage.
Ton déjà fort bel emballage,
Rehaussé par cet orpaillage :
Telle une gemme après maillage,
Splendeur serait ton apanage !

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Classé dans Plume, Poésie

Ebène

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Eau Noire, Eau Blanche,
Qui seule ma soif étanche :
Ton roulis me déclanche !

Eau Blanche, Eau Noire,
Orage? Ô désespoir !
Sang rouge, idées noires.

Eau Noire, argentine,
De pouliches, de haquenées,
De juments le reflet.

Eau Blanche, opaline,
Mon vit tu ressuscites :
Confluons, ma petite !

 

 

Merci pour ce frisson partagé!

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