Un seul regard à ta toison
Et me voilà en pâmoison.
Naufragé trop près de ton phare,
Désemparé par son regard
Et ce sourire goguenard,
Que les yeux pers forcent à croire.
La candeur de ta langue assassine
Invite à des caresses coquines.
La sautillance vernale
De tes jambes,
L’opulence estivale
De ta taille,
La rousseur automnale
De tes bras,
Auront-elles raison
De mon hibernation ?
Des images verbales redoutablement percutantes, oui, des images sensorielles qui viennent à l’esprit, puis descendent en serpentant jusqu’au plus profond de l’être, avec la langueur d’un flot émotionnel quelque peu estompé.
Pas mieux !
Merci pour ta gentillesse 🙂